VIDEO GANG BANG AMATEUR
La vidéo gang bang amateur, née avec le gonzo
C’est à la toute fin des années 80, en 1989 exactement, qu’apparaît aux États-Unis une nouvelle façon de filmer le hard, qui va littéralement révolutionner le cinéma X. C’est un ancien acteur du nom de John Stagliano qui a un jour l’idée de filmer ses exploits sexuels caméra au poing, créant une sorte de « cinéma subjectif » inspiré du journalisme « gonzo », entériné quant à lui en 1970 par le journaliste américain Hunter S. Thompson. Cette approche surprenante du porno va immédiatement séduire le public et rencontrer en quelques années un succès phénoménal, ouvrant la porte à des pratiques inédites comme le « gang bang », puis à de nouvelles tendances, parmi lesquelles la vidéo gang bang amateur.
De véritables spécialistes de la vidéo gang bang amateur
Plus connu en France sous la graphie « gang bang », le mot gangbang s’écrit en réalité sans espace, comme l’a voulu son concepteur, le réalisateur américain Christopher Alexander. C’est lui en effet qui populariser cette pratique consistant à mettre une actrice aux prises avec une multitude de partenaires masculins (le nombre pouvant aller de trois à plusieurs centaines !). Même si le gangbang avait déjà été mis en scène depuis longtemps par plusieurs réalisateurs de X, on parlait alors d’une forme de partouze un peu particulière, sortie de l’imagination d’un pornographe plus pervers que ses confrères. Le gangbang en tant que genre à part entière doit bien quant à lui sa naissance à l’explosion du gonzo, qui entérinera la création en France de sociétés de production spécialisées dans la vidéo gang bang amateur.
La vidéo gang bang amateur, un esprit festif... ou pas !
Si le gangbang américain, tout comme le gonzo, va rapidement perdre son « esprit amateur », pour devenir l’affaire de professionnels chevronnés, le gang bang va demeurer en France l’apanage d’amateurs, soucieux de présenter cette pratique comme une réunion sexuelle particulièrement festive et grivoise. On y convie donc souvent les amis, qui peuvent venir honorer la dernière recrue féminine en tout anonymat, le visage dissimulé derrière un masque, ou l’on invite des quidams recrutés par dizaines sur Internet à une sauterie interlope dans un vaste hangar de la banlieue parisienne.
De la plus fun à la plus glauque, la vidéo gang bang amateur va réunir un large public fasciné (et excité !) par l’abnégation de ces jeunes amatrices dont beaucoup ne tourneront d’ailleurs qu’un seul film. On ne peut que les comprendre.
